
Cherchant probablement à trouver une quelconque utilité à son poste, le député de la circonscription de Drummond à Québec, M. Yves-François Blanchet, a décidé de prendre part au débat entourant la fermeture de la salle à manger de la rôtisserie St-Hubert de Drummondville. C'est ainsi que Super Blanchet (son nouveau surnom depuis qu'il s'implique "à fond" dans les dossiers chauds régionaux), a décidé de rencontrer tour à tour le syndicat et le propriétaire de St-Hubert, M. Jean-Pierre Léger.
Ainsi, le fondateur de l'entreprise Diffusion YFB, a d'abord rencontrer le syndicat et a pu constater que "le lien de confiance entre les travailleuses et l’employeur était totalement rompu" (une découverte signée Super Blanchet). Par la suite, il a proposé un projet très ambitieux : une trêve allant de 6 mois à un an qui reporterait la fermeture du restaurant. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les syndiqué-e-s se sont montré-e-s intéressé-e-s.
Ensuite, la personnalité de l'année 2006 de la Chambre de commerce et d'industrie de Drummond (CCID) est allé rencontrer le propriétaire de la chaîne de restaurant St-Hubert, M. Jean-Pierre Léger, étant donné que la rôtisserie de Drummondville appartient à des membres de sa famille. M. Léger a révélé ce que tout le monde savait déjà : qu'il voulait fermer sa salle à manger à cause des mauvaises relations de travail avec ses employé-e-s (lire ici que les employé-e-s en question utilisaient leurs droits et contestaient les baisses de salaires et de conditions de travail que voulaient leur imposer les propriétaires). Aussi surprenant que cela puisse paraître, M. Léger a poliment refusé le projet de trêve du député.
Ainsi, Super Blanchet aura une fois de plus réussi à démontrer l'inutilité de son poste de député en échouant et 57 travailleuses et travailleurs prendront tout de même le chemin de la porte en pleine crise économique.
Merci Super Blanchet!