samedi 25 juillet 2009

Mise à jour des luttes syndicales

Ces temps-ci, à travers le Québec, les syndicats semblent reprendre du poil de la bête. Cela nous donne de belles luttes. Voici quelques actualités concernant ces luttes :

Via Rail Canada

Les cheminots de Via Rail de tout le Canada ont décidé débuter une grève vendredi dernier à midi. Cette grève fait suite à près de deux ans de négociations durant lesquelles la partie patronale n'a rien voulu céder. À la place de continuer à négocier avec le syndicat, Via Rail a décidé de mettre à pied quelques 2 000 employé-e-s qui n'étaient pas en grève et d'arrêter le service ferroviaire partout au pays. Les cheminots s'attendent à une grève longue vis-à-vis d'un employeur sans grand scrupule.

Bien entendu, dans les grands médias ont met toujours la faute sur les employé-e-s qui ont déclenché la grève et non sur l'employeur qui refuse de négocier pour tous les désagréments que ce conflit amène aux clients de la société d'État.

Le conflit en est actuellement à sa 2e journée.

Source 1, Source 2, Source 3, Source 4, Source 5

Journal de Montréal

Les lock-outé-e-s du Journal de Montréal ont décidé d'aller manifester dans leur (ancienne) salle de rédaction le 22 juillet dernier. Les manifestants et les manifestantes sont donc entré-e-s bruyamment, mais pacifiquement à l'intérieur du bâtiment du Journal où une poignée de scabs cadre préparaient la prochaine sortie du quotidien. Les agents de sécurité engagés par la filiale de Quebecor pour protéger la bâtisse ont pu s'en donner à coeur joie en brutalisant quelques grèvistes au passage.

Le problème est que Quebecor avait auparavant obtenu (facilement, on s'en doute bien) une injonction de la Cour supérieur qui interdisait aux lock-outé-e-s de se trouver sur le terrain du tabloïde. Cela a permit aux patrons de poursuivre huit syndiqué-e-s pour outrage au tribunal. Le plus drôle dans cette histoire c'est que la partie patronale appui son geste en disant qu'elle n'avait pas le choix de posé ce geste, car celon un communiqué du Journal : "Dans une société démocratique dont un des fondements est le respect des lois, la direction du Journal n'a eu d'autre choix que d'entreprendre les recours appropriés." On met des centaines de travailleurs à la rue, on produit un journal de faible qualité servant au contrôle de la population et les intérêts de la grande industrie et après on se pose en défenseur de la démocratie. Quel culot!

Le conflit en est actuellement à sa 182e journée.

Source 1, Source 2

Starbucks

Un premier Café Starbuck's se syndique au Québec alors que les employé-e-s de la succursale St-Germain-des-Prés à Québec s'associe à l'Industrial Workers of the World (IWW - voir ici). On peut voir cette nouvelle comme étant de bonne augure étant donné que l'IWW est un syndicat de combat et que Starbuck's et ce genre de compagnies ne sont pas réputés pour leur offre de bonnes conditions de travail. Si cette syndicalisation en amène d'autres au Québec, ce sera assurément une victoire.

Source 1, Source 2

À noter aussi que des luttes ont lieu aussi en Ontario, entre autres dans les mines de la compagnie Vale Inco, à Sudbury.

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