mardi 9 juin 2009

Sur le conflit au Journal de Montréal

En surfant un peu sur RueFrontenac, le site web des employé-e-s en lock-out du Journal de Montréal, j'ai découvert ce très bon lien vers une page expliquant le conflit en 13 questions et réponses :

Parce que notre employeur a décidé de négocier sur la place publique en utilisant notre ancien journal comme babillard patronal, nous nous trouvons un peu dans l’obligation de répondre aux questions soulevées par leurs déclarations publiques. Bien coudonc, puisque nous sommes apparemment condamnés à laver notre linge sale devant tout le monde, voici nos réponses aux questions qui nous reviennent le plus souvent.

1. Qu’est-ce que vous demande Quebecor ?

La direction du Journal de Montréal a communiqué son cahier de charge à notre comité de négociation le 22 octobre dernier. Les demandes sont gigantesques et vont même au-delà de ce que Quebecor avait réclamé comme concessions à ses employés du Journal de Québec avant le début de leur négociation, ce qui a mené à un lock-out de 16 mois.

En tout, il s’agit de 233 demandes que vous pouvez consulter ici.

Notre demande de conciliation n’a malheureusement pas permis de réellement faire bouger notre employeur et ses demandes sont restées à peu près les mêmes depuis octobre.

2. Qu’est-ce que demande le syndicat ?

Le syndicat demande simplement la tenue d’une véritable négociation.

Nous souhaitons avoir l’occasion de tenir une véritable discussion avec nos patrons sur l’avenir du Journal de Montréal. De pouvoir apporter des pistes de solution qui permettraient à Quebecor de maintenir les importantes marges de profit que le Journal a générées au fil des ans, tout en protégeant au maximum nos emplois et nos conditions de travail.

On demande à une entreprise profitable de garder ses employés plutôt que de recourir à la sous-traitance et d’envoyer leurs jobs en Ontario.

Nous souhaitons aussi avoir l’occasion de faire le saut à l’ère numérique dans les meilleures conditions possible, afin que la qualité de l’information et l’identité du Journal soient maintenues.
Et enfin, dans un monde parfait, cette négociation permettrait également d’assainir notre climat de travail. Les travaux du professeur Marc-François Bernier, de l’Université d’Ottawa, sur le malaise que vivent les travailleurs de l’information de Quebecor sont assez révélateurs.

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