mardi 24 mars 2009

Le ouvriers et les ouvrières de Beaulieu Canada sont combatifs

Voici un texte tiré du journal La Voie de l'Est traitant de l'actualité syndicale dans la région d'Action Vale.

(Acton Vale) Sans surprise, les employés de l'usine 4 de Beaulieu Canada se sont heurtés à des portes verrouillées en arrivant au travail hier matin. L'employeur semble avoir mis à exécution la menace de lock-out qu'il avait faite advenant un refus de ses dernières offres sur la convention collective, offres qui ont été rejetées à 74 %, jeudi.

«On était dans le stationnement, à 6h30, devant les barrières qui étaient fermées. On a attendu jusqu'à 7h15, 7h30. Ils n'ont pas ouvert les barrières», raconte Patrick Gauthier, le président du syndicat de l'usine 4.

«La porte était barrée, mais les cadres étaient à l'intérieur», ajoute le conseiller syndical à la FTQ, Gaétan Desnoyers. «Les employés n'étaient pas surpris. L'employeur leur avait dit avant le vote de jeudi. Je les ai trouvés sereins. Ils ne semblaient pas regretter», relate-t-il.

Personne toutefois n'avait reçu hier d'avis officiel de lock-out de la part de l'employeur. «Ils ont peut-être envoyé la lettre au Ministère (de l'Emploi et de la Solidarité sociale), et on va la recevoir prochainement», précise M. Gauthier.

Les employés se sont ensuite rendus au local syndical «pour préparer le piquetage qui va commencer lundi matin», dit M. Gauthier.

Les employés de l'usine de fabrication de tapis ont refusé les dernières offres patronales, jugées inacceptables. Elles présenteraient peu d'avantages par rapport à la précédente, refusée le 7 mars. L'employeur a notamment renoncé à faire passer de dix à quatre jours le délai dans lequel un employé mis à pied peut se faire payer un jour férié après son congédiement.

«C'est des détails, s'insurge M. Desnoyers. Ça n'a évidemment pas été jugé suffisant lors du vote.» Sur les 67 employés de l'usine 4, seulement 31 personnes ont voté jeudi. Ce taux de participation s'explique par le fait que «la liste de 67 employés comprend des surnuméraires qui n'ont pas été appelés à l'usine depuis deux ans», indique M. Desnoyers.

Pénalités

Selon lui, les employés souhaitent que l'entreprise leur donne des conditions semblables à celles octroyées aux employés de l'usine 3 l'an passé, à la suite d'une grève et d'une menace de fermeture.

Tout comme eux, ils seraient prêts à accepter une baisse de 15 % de leur salaire, qui passerait alors à environ 14,40 $ de l'heure, «même si les salaires du plan 4 sont déjà plus bas que dans le plan 3», souligne-t-il.

«Dans la dernière offre, il y a vraiment deux points qui achoppent», précise M. Gauthier. En plus de la baisse de 15 %, l'entreprise veut diminuer les salaires au cours des deux premières années de travail d'un employé. «La première année d'emploi, après le trois mois de probation où ils gagnent 9 $ de l'heure, le travailleur aurait le taux de base prévu pour son occupation, moins 2 $ de l'heure, soit environ 12,40 $ en moyenne. La deuxième année, il aurait le taux de base, moins 1 $, soit environ 13,40 $ de l'heure. C'est énorme comme baisse. À l'usine 3, ils n'ont pas ces pénalités», explique M. Gauthier.

La direction voudrait également diminuer les primes de productivité données à certaines catégories d'employés, comme les couturières et les tailleurs. «Auparavant, le travailleur avait la possibilité d'avoir 25 % de plus sur son salaire. Là, ils veulent débarquer ça. Nous, on dit que les employés peuvent augmenter leur vitesse, mais pas gratuitement. Il doivent avoir le même bonus», dit M. Gauthier.

L'employeur voudrait aussi forcer les travailleurs qui perdraient un poste de jour à travailler sur les postes de nuit disponibles. «Avant, ils pouvaient dire non et être sur la liste de rappel. Maintenant, s'ils disent non, ils sont dehors. Ça veut dire qu'un mère monoparentale qui ne pourrait travailler de nuit serait à la porte», illustre M. Gauthier.

Le syndicat se dit prêt «à retourner à la table de négociation s'ils veulent bouger», dit M. Desnoyers. «Les gens nous ont dit qu'ils ne voulaient pas retourner en assemblée générale tant qu'il n'y a pas de parité avec le plan 3», ajoute-t-il.

La direction de l'entreprise n'a pas répondu aux appels de La Voix de l'Est, hier.

Source

dimanche 22 mars 2009

Communiqué de CSN

COMMUNIQUÉ

Diffusion immédiate

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Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Municipalité de Saint-Cyrille-de-Wendover CSN en route pour leur première convention collective

(Le 20 mars 2009) Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Municipalité de Saint-Cyrille-de-Wendover CSN a déposé à la municipalité, leur employeur, le projet de convention collective qui a été adopté le 3 mars dernier lors d’une assemblée générale.

Le projet a été déposé le lundi 16 mars 2009. Le syndicat d’une quinzaine de membres est à la recherche de l’obtention d’une première convention collective.

« Nous voulons obtenir des protections dans le cas de fusion, de sous-traitance ainsi que des améliorations au niveau de nos conditions de travail » de déclarer Jacques Hélie, président du syndicat affilié à la CSN.

« Nous nous sommes comparés avec des municipalités similaires et nous croyons qu’avec l’aide de la CSN et une ouverture de la part de la municipalité, nous obtiendrons une convention collective à la hauteur de nos attentes » d’ajouter M. Hélie.


–30–


Renseignements : Jacques Hélie, Président
Syndicat des Travailleuses et Travailleurs de la Municipalité de
Saint-Cyrille-de-Wendover CSN
Téléphone : (819) 470-9153

samedi 7 mars 2009

Message du Centre Social Autogéré

Voici un message de la part du centre social autogéré.



Centre social autogéré
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[ SVP diffusez largement ]

CENTRE SOCIAL AUTOGÉRÉ

!! ON VA SQUATTER !!
au printemps 2009

Vous voulez y participer? Venez mettre la main à la pâte

ASSEMBLÉE PUBLIQUE
d’information et de mobilisation

SAMEDI 7 MARS 09
17h :: bouffe!
17h30 :: assemblée
20h30 :: spectacle (groupes à confirmer)

1900, Rue Wellington (la Vieille Banque)
Métro Charlevoix, Pointe-Saint-Charles

La planification est terminée! C’est le temps de passer à l’action

QU’EST-CE QUE LE CENTRE SOCIAL AUTOGÉRÉ?
En mai 2007 le projet d'installer un Centre social autogéré (CSA) à Pointe
Saint-Charles a été lancé. Les CSA sont des espaces autogérés, établis
très souvent dans des bâtiments abandonnés dans des quartiers urbains un
peu partout dans le monde, qui sont en fait des centres d’activités
culturelles, sociales et politiques. La particularité des CSA, ce qui les
différencie des centres communautaires, c’est à la fois leur autonomie
face à l’État, leur refus de hiérarchie et de l’autorité illégitime, ainsi
que la gestion par la démocratie directe.

Le projet est maintenant porté par plusieurs comités et par plusieurs
projets autonomes (notamment un projet de café/bar et salle de spectacle,
un centre de médias indépendant, un atelier de vélo, un projet de jardin
sur le toit et de bouffe collective, un cinéma itinérant et un projet
d'éducation populaire.) Depuis mai 2007, plusieurs assemblées publiques,
party bénéfice et soirées de projection de films ont été organisées. Le
lancement officiel du CSA, des 6-7-8 juin 2008 derniers, dans des espaces
prêtés par des groupes communautaires, n’était que le début d’une
programmation régulière jusqu’au moment du « déménagement » dans notre
édifice permanent au printemps 2009!

Les principes du centre social :::
http://www.centresocialautogere.org/?q=fr/node/115

www.centresocialautogere.org