dimanche 31 mai 2009

Les employé-e-s de la Résidence 600 Bousquet bientôt en grève?

Vu sur le site de L'Express :

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les travailleurs de la Résidence 600 Bousquet, de Drummondville, membres du Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (FTQ), ont voté à l’unanimité en faveur de moyens de pression qui pourraient aller jusqu’à la grève.

Depuis déjà quelques semaines, les personnes salariées de la Résidence affichent leur mécontentement sur les lieux de travail. En effet, elles ne parviennent pas à obtenir un règlement satisfaisant de la part de leur employeur dans le cadre du renouvellement de leur convention collective.

«Nous souhaitions sincèrement que notre employeur se décide à faire des offres salariales qui reconnaissent la valeur de notre travail et l’importance de notre rôle auprès des résidants. Malheureusement, cela n’est pas le cas. Voilà pourquoi nous avons suggéré à nos membres de passer à l’étape suivante, c’est à dire accélérer nos moyens de pression, et nous rendre à la grève s’il le faut», a déclaré Diane Lambert, présidente du Syndicat.

Actuellement, à la Résidence 600 Bousquet, le salaire horaire moyen d’une personne préposée aux bénéficiaires varie entre 9,00$ et 9,68$.

«Nous sommes environ 40 personnes salariées en tout dans la Résidence pour donner du service à près de 140 bénéficiaires. Nous travaillons très fort et nos tâches sont lourdes. Nous sommes dévoués à tous les jours à offrir les meilleurs services possible à nos résidants, qui ont besoin de nous pour améliorer leur qualité de vie. Nous croyons sincèrement que notre engagement à leur égard devrait nous permettre de recevoir mieux que le salaire minimum, ce que nous avons depuis trop longtemps. Nous ne reculerons pas tant que notre employeur ne l’aura pas bien compris», a ajouté la présidente.

Une rencontre de négociation est prévue très prochainement pour tenter de dénouer l’impasse. Le comité de négociation est formé de Diane Lambert et de Sylvain Desrochers, conseiller syndical.

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jeudi 28 mai 2009

Des scabs à Beaulieu Canada

L'usine 4 de Beaulieu Canada basée à Acton Vale vient d'être trouvé coupable d'employer 2 briseurs de grève et doit cesser sur-le-champ leur emploi, c'est ce qu'a décidé la Commission des relations du travail du Québec.

Rappelons que les employé-e-s de l'usine de tapis sont en lock-out depuis le 21 mars puisqu'ils ont refusé, et ça se comprend, les offres patronales qui grugeaient dans tout ce que les ouvriers et les ouvrières pouvaient avoir comme avantages sociaux. Les offres comprenaient entre autres des baisses de salaire de 15% (!) et des baisses de primes de productivité. À ce titre, vous pouvez voir l'article publié auparavant sur notre blogue ici.

Beaulieu Canada a donc été mis à l'amende pour l'emploi de ces deux briseurs de grève qui, bien entendu, aidait l'employeur à produire plus et à faire perdurer le conflit. Cependant, selon le syndicat, ce serait non pas 2, mais 6 briseurs de grève qui travailleraient illégalement dans l'usine.

Espérons que les travailleurs et les travailleuses de l'usine 4 de Beaulieu Canada ne se laisseront pas manger la laine sur le dos et continueront le combat!

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