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mercredi 10 mars 2010

Les étudiants et les étudiantes du Cégep de Drummondville en grève le 1er avril.

C'est réuni-e-s hier en assemblée générale que les étudiants et les étudiantes de l'Association Générale Étudiante du Cégep de Drummondville (AGECD) ont voté une journée de grève le 1er avril prochain afin de s'opposer aux hausses de tarifs massives annoncées par le ministre des finances, Raymond Bachand. Ils et elles pourront ainsi participer à une grande manifestation organisée par la Coalition contre la tarification et la privatisation des services publics qui regroupent des dizaines d'organisations communautaires, étudiantes, féministes et syndicales. Les étudiants et les étudiantes marquent ainsi leur opposition aux politiques néo-libérales du gouvernement et montrent comment il est absurde de demander aux travailleurs et travailleuses, aux étudiants et étudiantes ainsi qu'aux chômeurs et chômeuses de payer pour le déficit que M. Bachand a lui même engendré en secourant les grosses entreprises et les banques.

Rappelons que dernièrement, M. Bachand a annoncé une "révolution culturelle" dans les finances québecoises, ce qu'on peut traduire par des hausses de tarifs dans les services publics, ou carrément l'imposition de tarifs pour des services qui sont maintenant gratuits. Bachand a déjà annoncé que ça toucherait l'Hydro-Québec et le réseau universitaire avec des hausses vertigineuses.

Rappelons que ce n'est pas à la population de payer pour engraisser, encore une fois, les patrons des banques et des grandes entreprises. Solidarité avec les grévistes du Cégep de Drummondville!

jeudi 2 juillet 2009

Grève le 7 juillet à la Résidence 600 Bousquet?

Encore une fois, des travailleuses et des travailleurs font rire d'elles et d'eux par leur employeur. Au moins, celles et ceux de la Résidence 600 Bousquet ont décidé de se lever et de ne pas se laisser faire! Voici l'article de l'Express à ce sujet :

Le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (FTQ), annonce que la grève sera déclenchée à partir du 7 juillet à Résidence 600 Bousquet de Drummondville.

«Compte tenu que l’employeur a annulé les deux dernières séances de négociation pour des raisons aussi futiles que farfelues, nous sommes forcés de constater que le renouvellement de la convention collective de la quarantaine de travailleuses et travailleurs de la Résidence n’est pas une priorité pour lui. Nous avons clairement indiqué nos attentes, et nous n’avons pas obtenu de réponse satisfaisante de sa part. Nous nous voyons ainsi dans l’obligation d’intensifier nos moyens de pression, et recourir à la grève, comme le prévoit le mandat que nos membres nous ont confié le 28 mai dernier», a déclaré Jean-Pierre Ouellet, vice-président au service aux membres du SQEES-298 (FTQ).

Le Syndicat tient néanmoins à préciser qu’il compte respecter les services essentiels, tels que convenus dans une entente intervenue entre les parties le 29 juin.

«Il n’est pas question pour nous de prendre les résidants en otage et de mettre leur sécurité et leur bien-être en péril», a ajouté le vice-président.

Décision crève-coeur

Dans une lettre adressée aux résidants et à leur famille, le personnel assure que ce n’est pas de gaieté de cœur qu'il en vient à poser ce geste.

«Nous n’avons pas l’intention d’abandonner des personnes âgées qui ont besoin de nos soins. Nous sommes des personnes de cœur, nous apprécions le contact avec les aînés et nous sommes fières de nous dévouer à leur bien-être», a-t-il exprimé.

Malheureusement, les employés se disent forcés de constater que les conditions de travail offertes par l'employeur sont loin de reconnaître leur engagement dans son entreprise.

À l’heure actuelle, le salaire horaire d’une personne préposée aux bénéficiaires à la Résidence 600 Bousquet varie entre 9,00 $ et 9,68 $, c’est-à-dire le salaire minimum. Pour une travailleuse à temps partiel, cela signifie vivre sous le seuil de la pauvreté.

Si rien de bouge, la grève est donc imminente. «Nous rappelons que notre but ultime, ce n’est pas de faire la grève, c’est de signer une convention collective. Nous sommes ouverts à la discussion, reste à voir si l’employeur saisira cette occasion», a conclu M. Ouellet.

Le SQEES-298 (FTQ) représente plus de 20 000 membres partout au Québec, dont la majorité dans le secteur de la santé et des services sociaux.

Il est affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, la plus grande centrale syndicale québécoise, avec quelque 500 000 membres.

Source

mercredi 10 décembre 2008

Des nouvelles de la Grèce!

Il n'y a pas à dire, ça brasse en Grèce ces temps-ci. Voici un article de nos camarades de Montréal sur le sujet, ici, et un blogue sur la question (en anglais) On the Greek Riots.


Voici un article de Cyberpresse qui fait bien le tour de la question (avec un point de vue bourgeois) :


Grève générale en Grèce, émaillée de nouvelles violences
Athènes
Agence France-Presse

Dans un climat explosif, la Grèce vivait mercredi une grève générale prévue de longue date qui a été émaillée de nouvelles violences, au cinquième jour des émeutes qui ont plongé le pays dans une profonde crise sociale et politique.

La crise déclenchée par la mort d'un adolescent de 15 ans, abattu samedi à Athènes par un policier, s'installait dans la durée, malgré les appels au calme du premier ministre Costas Caramanlis.

Mercredi, de nouveaux affrontements ont opposé manifestants et police à Athènes et Salonique, la deuxième ville du pays, les forces de l'ordre répondant par des jets de gaz lacrymogènes aux tirs de cocktails Molotov et projectiles divers.

Les syndicats grecs, dont la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE, 600 000 adhérents) et la Fédération des fonctionnaires (Adedy, 200 000 membres), avaient convoqué de longue date une grève générale de 24 heures pour dénoncer la politique d'austérité du gouvernement conservateur et appelé à un rassemblement «paisible» devant le Parlement grec, dans le centre d'Athènes.

Des échauffourées ont éclaté en marge de ce rassemblement qui a réuni plusieurs milliers de personnes, a rapporté un journaliste de l'AFP.

D'autres affrontements ont émaillé une manifestation à Salonique, dans le nord de la Grèce, à laquelle participaient environ 2000 personnes, dont de nombreux élèves et étudiants, a indiqué une source policière locale.

Le premier ministre avait souhaité mardi, dans un discours à la Nation, qu'il n'y ait pas de confusion entre les combats des travailleurs et la mort de
l'adolescent.

Mais la crise a pris une tournure politique, notamment avec l'appel à la démission du gouvernement, déjà déstabilisé par une série de scandales et par les retombées de la crise économique internationale, lancé mardi par
l'opposition socialiste.

Les transports terrestres, aériens et maritimes devaient être perturbés par la grève, qui affecte également le fonctionnement des banques, administrations et grandes entreprises du secteur public, comme l'Electricité de Grèce (DEI).

La colère des jeunes, signe selon des observateurs d'un profond malaise et d'une radicalisation de la jeunesse grecque minée par l'insécurité conomique et le chômage, avait repris de plus belle mardi après les obsèques, dans une banlieue d'Athènes, du jeune Alexis Grigoropoulos.

Selon les premiers résultats de l'autopsie, l'adolescent a été tué par le ricochet d'une balle tirée par un policier, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires.

Quarante et une personnes, 16 Grecs et 25 étrangers, ont été arrêtées dans la nuit lors d'escarmouches et de pillages aux abords de l'école polytechnique d'Athènes, occupée depuis dimanche par des étudiants.

Des heurts se sont poursuivis pendant la nuit entre les policiers et plus d'une centaine de jeunes qui sortaient périodiquement de cette école et de la faculté de droit.

Le maire de la capitale, Nikitas Kaklamanis, avait estimé mardi soir que plus de 360 magasins avaient été «partiellement ou totalement ndommagés» depuis samedi.

A Salonique, une cinquantaine de jeunes retranchés dans la faculté de philosophie avaient affronté les forces de police pendant la nuit de mardi à mercredi. Plus de 80 magasins et 14 banques ont subi des dégâts tandis que huit personnes ont été arrêtées.

A Patras, dans l'ouest du Péloponnèse, il y a eu des échauffourées en début de soirée. Des escarmouches se sont par ailleurs produites à Larissa et à Volos (centre), à Kalamata (sud), à Ioannina (nord-ouest) et à Zante, sur l'île du même nom en mer ionienne, selon des sources policières. La situation était redevenue calme mercredi dans toutes ces villes.

Dans un souci de reprendre la main sur des événements qui lui ont largement échappé, M. Caramanlis a adressé mardi soir un nouveau message à la nation condamnant les fauteurs de trouble comme «des ennemis de la démocratie».

Il s'est engagé «à rétablir le sentiment de sécurité et la légalité», et lancé de nouveau un appel à l'unité nationale.

«Il faut condamner clairement les violences, les pillages, le vandalisme des éléments extrémistes (...) en ces heures on ne peut pas avoir de différences nationales», a souligné le premier ministre.

Il n'a pas répondu au chef de l'opposition socialiste Georges Papandréou qui avait demandé dans la journée un recours «au verdict populaire» pour résoudre la crise.

via http://www.cyberpresse.ca/international/europe/200812/10/01-809050-greve-generale-en-grece-emaillee-de-nouvelles-violences.php