C'est réuni-e-s hier en assemblée générale que les étudiants et les étudiantes de l'Association Générale Étudiante du Cégep de Drummondville (AGECD) ont voté une journée de grève le 1er avril prochain afin de s'opposer aux hausses de tarifs massives annoncées par le ministre des finances, Raymond Bachand. Ils et elles pourront ainsi participer à une grande manifestation organisée par la Coalition contre la tarification et la privatisation des services publics qui regroupent des dizaines d'organisations communautaires, étudiantes, féministes et syndicales. Les étudiants et les étudiantes marquent ainsi leur opposition aux politiques néo-libérales du gouvernement et montrent comment il est absurde de demander aux travailleurs et travailleuses, aux étudiants et étudiantes ainsi qu'aux chômeurs et chômeuses de payer pour le déficit que M. Bachand a lui même engendré en secourant les grosses entreprises et les banques.
Rappelons que dernièrement, M. Bachand a annoncé une "révolution culturelle" dans les finances québecoises, ce qu'on peut traduire par des hausses de tarifs dans les services publics, ou carrément l'imposition de tarifs pour des services qui sont maintenant gratuits. Bachand a déjà annoncé que ça toucherait l'Hydro-Québec et le réseau universitaire avec des hausses vertigineuses.
Rappelons que ce n'est pas à la population de payer pour engraisser, encore une fois, les patrons des banques et des grandes entreprises. Solidarité avec les grévistes du Cégep de Drummondville!
mercredi 10 mars 2010
dimanche 17 janvier 2010
La tournée de conférences "Usines sans patrons" s'arrêtera à Drummondville
Nous traversons l’une des pires crises économiques de l’histoire du capitalisme et les réponses fournies par l'État et ses laquais sont illusoires. En plus, face à cette impasse nos dirigeant-e-s tentent de faire porter tout le fardeau de la crise aux travailleurs et travailleuses.
Comment pouvons-nous répondre autrement à cette crise économique? Pouvons-nous s’inspirer des expériences de luttes qui se sont passées ailleurs dans le monde?
Pour réfléchir à ces questions, l'Union communiste libertaire (UCL) organise cet hiver, en collaboration avec Common cause, une tournée de conférences au Québec et en Ontario sur la réponse des classes populaires argentines face à la grave crise économique qui secoua le pays au début des années 2000.
Du 21 janvier au 12 février prochain, un militant anarchiste de l’organisation Red Libertaria (Argentine) parcourra différentes villes du Québec et de l'Ontario pour nous entretenir sur ce sujet. Il traitera des différentes formes de résistance développées par le peuple argentin pour contrer les effets de la crise: récupération d'usine, création de coopératives autogérées, etc. ainsi que de l'implication des anarchistes dans ces différentes luttes.
La tournée s'arrêtera à Drummondville lundi le 8 février à 19h, au Café Clovis du Cégep (960, rue St-Georges). À mettre à vos agendas.
Si vous ne pouvez y assister à Drummondville, ou habitez un autre coin du Québec ou de l'Ontario, voici le calendrier de la tournée :
Comment pouvons-nous répondre autrement à cette crise économique? Pouvons-nous s’inspirer des expériences de luttes qui se sont passées ailleurs dans le monde?
Pour réfléchir à ces questions, l'Union communiste libertaire (UCL) organise cet hiver, en collaboration avec Common cause, une tournée de conférences au Québec et en Ontario sur la réponse des classes populaires argentines face à la grave crise économique qui secoua le pays au début des années 2000.
Du 21 janvier au 12 février prochain, un militant anarchiste de l’organisation Red Libertaria (Argentine) parcourra différentes villes du Québec et de l'Ontario pour nous entretenir sur ce sujet. Il traitera des différentes formes de résistance développées par le peuple argentin pour contrer les effets de la crise: récupération d'usine, création de coopératives autogérées, etc. ainsi que de l'implication des anarchistes dans ces différentes luttes.
La tournée s'arrêtera à Drummondville lundi le 8 février à 19h, au Café Clovis du Cégep (960, rue St-Georges). À mettre à vos agendas.
Si vous ne pouvez y assister à Drummondville, ou habitez un autre coin du Québec ou de l'Ontario, voici le calendrier de la tournée :
- Jeu 21 jan - St-Jérôme - Café de rue SOS à 19h00 (314, Labelle)
- Sam 23 jan - Waterloo - KWCCSJ à 20h (63 Courtland Ave East)
- Dim 24 jan - London - Empowerment Infoshop à 19h (636 Queens Ave.)
- Lun 25 jan - Hamilton - Skydragon Centre à 19h (27 King William Street)
- Mar 26 jan - Toronto - OISE à 19h (252 Bloor Street West, Room 8-104)
- Mer 27 jan - Ottawa - PSAC building à 19h (233 Gilmour St)
- Ven 29 jan – Montréal – Université Concordia à 14h00 (2149 rue Mackay, local CI-201)
- Sam 30 jan – Sherbrooke – Tremplin 16-30 à 19h00 (95, Wellington S.)
- Mar 2 fév – Québec – Université Laval à 11h30 (détails à venir)
- Mar 2 fév – Québec - Café-Bar L’Agitée à 20h00 (251, Dorchester)
- Jeu 4 fév – Chicoutimi - Café Cambio à 19h00 (405, rue Racine Est)
- Sam 6 fév – St-Félicien – Café l’Associé-T à 19h00 (1105, boul. Sacré Cœur)
- Lundi 8 fév – Drummondville – Cégep à 19h00 (Café Clovis)
- Mar 9 fév – St-Hyacinthe - (détails à venir)
- Mer 10 fév –Montréal – UQAM à 18h30 (détails à venir)
vendredi 11 décembre 2009
Cause Commune # 26
Le numéro 26 de Cause commune, le journal de l'Union communiste libertaire (UCL), est maintenant disponible sur le web.
4000 exemplaires papier de ce journal sont distribués gratuitement par des militantes et des militants libertaires, membres ou non de l’organisation. Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement. Vous pouvez soumettre un texte ou nous faire part de vos commentaires en écrivant à journal@causecommune.net. Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de l’UCL le plus près de chez-vous (voir la liste sur http://www.causecommune.net)./
Au sommaire du numéro 26:
- Le capital en déroute: une analyse communiste libertaire de la crise
- Perspectives libertaires: Et s’il n’y avait pas de complot?
- Contre-manif prochoix
- Échangeur Turcot : La lutte s’intensifie.
- Pendant ce temps en Espagne...
- La Marseillaise canadienne
- Conflits au Saguenay-Lac-Saint-Jean
- Ontario: La mine aux mineurs !
4000 exemplaires papier de ce journal sont distribués gratuitement par des militantes et des militants libertaires, membres ou non de l’organisation. Cause commune se veut un tremplin pour les idées anarchistes, en appui aux mouvements de résistance contre les patrons, les proprios et leurs alliés au gouvernement. Vous pouvez soumettre un texte ou nous faire part de vos commentaires en écrivant à journal@causecommune.net. Si le journal vous plaît et que vous voulez aider à le diffuser dans votre milieu, contactez le collectif de l’UCL le plus près de chez-vous (voir la liste sur http://www.causecommune.net)./
Au sommaire du numéro 26:
- Le capital en déroute: une analyse communiste libertaire de la crise
- Perspectives libertaires: Et s’il n’y avait pas de complot?
- Contre-manif prochoix
- Échangeur Turcot : La lutte s’intensifie.
- Pendant ce temps en Espagne...
- La Marseillaise canadienne
- Conflits au Saguenay-Lac-Saint-Jean
- Ontario: La mine aux mineurs !
vendredi 4 septembre 2009
Annonce : Journée d'action contre la violence sexuelle faite aux femmes
Nous vous invitons tous et toutes à participer à cet événement organisé par le CALACS La Passerelle de Drummondville, un organisme communautaire voué à l'aide aux victimes d'aggressions à caractère sexuel :
JOURNÉE D'ACTION CONTRE LA VIOLENCE SEXUELLE FAITE AUX FEMMES
LE 11 SEPTEMBRE 2009,
MARCHER POUR DÉNOUER LE BÂILLON DE LA HONTE!
Le CALACS a décidé de donner la parole aux victimes cette année. Un peu avant le départ de la Marche, soit à 18 heures 30, des survivantes, prendront la parole. Joignez-vous à nous et venez marcher pour les femmes que vous aimez parce que personne n'est à l'abri. Le 11 septembre est une date à marquer sur votre calendrier. On vous attend en grand nombre!
LE 11 SEPTEMBRE 2009,
MARCHER POUR DÉNOUER LE BÂILLON DE LA HONTE!
Le CALACS a décidé de donner la parole aux victimes cette année. Un peu avant le départ de la Marche, soit à 18 heures 30, des survivantes, prendront la parole. Joignez-vous à nous et venez marcher pour les femmes que vous aimez parce que personne n'est à l'abri. Le 11 septembre est une date à marquer sur votre calendrier. On vous attend en grand nombre!
mercredi 26 août 2009
"Nos artistes" à la rescousse de "nos soldats"...
Des "artistes" has-been cherchant à obtenir un peu de soutient... Voilà comment on pourrait qualifier la troupe ayant comme mission d'aller divertir les soldats et les soldates du Canada à Kandahar, en Afghanistan. À l'initiative du chanteur Richard Petit, la troupe est aussi composée d'Annie Dufresne, Wilfred LeBouthillier, Émily Bégin et Mike Ward.
Heureusement, ils et elles assurent que leur voyage "n'a rien de politique, c'est humanitaire" et que "les soldats ont choisi l'armée, pas la guerre", et puis de toute façon "cette guerre, c'est la guerre pour la paix" tout le monde le sait...
Durant leur voyage de 20 jours en Afghanistan, ils et elles pourront "remonter le moral de nos troupes" avec un gros spectacle de variétés de deux heures et demie dans lequel, notamment, Wilfred LeBouthiller interprétera Michael Jackson! Intéressant! D'ailleurs, sur la base, les artistes sont tenu-e-s de respecter un code vestimentaire et de porter des t-shirts jusqu'au cou. Heureusement, Annie Dufresne nous assure que sur scène les filles porteront des tenues plus sexy! En effet, "sur la base, on fait preuve de retenue, mais sur scène, c’est différent. On leur offre du rêve" nous confie la chanteuse... pas fort. Un coup parti, j'espère que les hommes se promeneront en string avec une plume dans le derrière afin "d'offrir du rêve" aux soldates...
Malheureusement pour ces "artistes", ce voyage a tout d'un voyage politique. Se rendre jusqu'en Afghanistan pour remonter le moral des soldats qui occupent un pays pour le bien des forces du marché, ça a tout d'un choix politique. Affirmer que c'est une guerre pour la paix, ça a tout d'une affirmation politique. Aller soutenir des soldats dans leur travail de militarisation, peu importe où, ça a tout d'un choix politique. Finalement, accepté de se pavaner en tenue légère afin d'assouvir leurs fantasmes d'hommes et de leur "offrir du rêve", ça a tout d'un choix politique pour la femme qui le prend.
Source
mercredi 5 août 2009
Rapport d’activité : Conférence du PASC à Drummondville
Le mercredi 15 juillet dernier, nous avons eu la chance d’accueillir à Drummondville deux membres du PASC (Projet Accompagnement Solidarité Colombie)[1] dans le cadre d’une conférence ayant pour thèmes les liens entre les intérêts économiques et la répression sociale et politique en Colombie, les luttes des populations locales, ainsi que la complicité du Canada. Près d’une vingtaine de personnes ont assisté à cette conférence qui avait été organisée parallèlement à un évènement bien connu à Drummondville, le festival Mondial des Cultures. Bien que ce festival ait un but noble, soit de faire connaître à la population les coutumes et traditions des quatre coins du monde, nous déplorons qu’il n’y ait pas de volet politique. Car s’il est vrai qu’il est bien de faire la fête ensemble et de connaître les coutumes de l’autre, on peut aussi connaître sa situation politique, ses conditions de vie, lutter ensemble et être solidaire. De plus, puisque Drummondville comporte une bonne communauté colombienne, le sujet était d’autant plus pertinent.
Voici un compte-rendu de la conférence :
En première partie de la conférence, les membres du PASC nous ont fait un résumé de la situation en Colombie, soit un conflit qui existe dans sa forme actuelle depuis plus de 40 ans. Elles ont défait la croyance générale que dans ce conflit, trois forces distinctes s’opposaient (l’État, les mouvements d’insurrections armées (à tendance marxiste) et les paramilitaires[2]). Effectivement l’implantation du phénomène paramilitaire est attribuable à l’État peu de temps après le début de la guérilla afin de contrer cette dernière. Bref, les groupes paramilitaires se trouvent à être le bras illégal de l’État, ceux qui font la job sale. Il faut aussi noter que plusieurs de ces groupes sont financés par des narcotrafiquants, narcotrafiquantes, des grands propriétaires terriens, des grandes propriétaires terriennes ou des multinationales.
L’État et les paramilitaires exercent un régime de terreur dans le pays ; 3500 massacres de syndicalistes, militants et militantes pour les droits humains, 5000 dirigeants et dirigeantes politique de gauche assassiné-e-s, 15 000 disparitions forcées et 4 millions de civil-e-s déplacé-e-s depuis 25 ans. Contrairement à la croyance populaire, la guérilla est responsable environ de 20 % des violations de droits humains contre au moins 70 % pour les paramilitaires. La situation n’est pas prête de s’améliorer avec l’arrivée du nouveau président, Alvaro Uribe Velez, reconnu pour sa proximité avec les groupes paramilitaires. Depuis son arrivée au pouvoir en 2002, la répression s’est intensifiée et les droits humains sont de moins en moins respectés. Après avoir complété la «démobilisation des paramilitaires» et leur avoir donné une impunité totale, Uribe a mis en place un nouveau plan d’action pour son gouvernement ; «État communautaire et sécurité démocratique». Sous la logique de «qui n’est pas avec nous est contre nous», le président a mis en place un système d’informateur, d’informatrice et de «soldats-paysans / soldates-paysannes». En plus de percevoir les civil-e-s comme des instruments de guerre, ces politiques contribuent à effriter le tissus social et à créer un climat de méfiance et de peur entre les individu-e-s.
En deuxième partie, les conférencières se sont plutôt attardé sur les liens entre cette répression et les intérêts économiques de l’État et de ceux et celles qui la dirige ou l’influence; les riches. Évidemment, comme dans la majorité des conflits, se cache de puissants intérêts économiques. En Colombie, soit on est chassé-e parce qu’on est une menace politique pour l’État, soit parce qu’on a les pieds sur une terre fertile ou des ressources naturelles. Les paramilitaires ont fait le travail sale en chassant les paysans et paysannes de leur terres collectives, puis on y a implanté des projets de cultures agro-industrielles gagnantes pour l’exportation comme l’huile de palme africaine. L’ironie du sort, une fois les «discussions» faites entre les paramilitaires et l’État colombien et la «démobilisation» terminée, le gouvernement donne aux anciens paramilitaires ces terres maintenant vacantes pour qu’ils et elles puissent se réintégrer à la société. Les conférencières ont aussi glissé un petit mot sur la complicité du gouvernement du Canada qui n’a aucun scrupule à proposer un plan de libre échange avec la Colombie malgré la situation politique.
Finalement, elles ont abordé les résistances des peuples déplacés qui essaient de revenir sur leur terre. Certaines populations chassées de leur village tentent d’instaurer des zones humanitaires où ils peuvent bâtir quelques choses de façon autonome et cesser d’être instrumentalisé-e-s par le conflit. Tout-e acteur et actrice armé-e-s, qu’il ou elle soit dans la guérilla, l’armée ou paramilitaire n’est pas bienvenu-e.
[1] Le PASC est un collectif montréalais qui travaille à créer un réseau de solidarité directe avec des organisations et communautés colombiennes en résistance pour la défense de leur territoire et le respect des droits humains. Ses principales actions tournent autour de la sensibilisation et de l’information alternative par le billet de leur site web, revues, réseau ou de conférences, par l’envoi d’accompagnateurs et accompagnatrices sur les lieux de luttes ainsi que la dénonciation par le billet de son réseau «d’action urgentes». Pour plus d’informations : http://www.pasc.ca/
[2] Des groupes de civils qui sans être dans l’armée, en ont toutes les caractéristiques
Voici un compte-rendu de la conférence :
En première partie de la conférence, les membres du PASC nous ont fait un résumé de la situation en Colombie, soit un conflit qui existe dans sa forme actuelle depuis plus de 40 ans. Elles ont défait la croyance générale que dans ce conflit, trois forces distinctes s’opposaient (l’État, les mouvements d’insurrections armées (à tendance marxiste) et les paramilitaires[2]). Effectivement l’implantation du phénomène paramilitaire est attribuable à l’État peu de temps après le début de la guérilla afin de contrer cette dernière. Bref, les groupes paramilitaires se trouvent à être le bras illégal de l’État, ceux qui font la job sale. Il faut aussi noter que plusieurs de ces groupes sont financés par des narcotrafiquants, narcotrafiquantes, des grands propriétaires terriens, des grandes propriétaires terriennes ou des multinationales.
L’État et les paramilitaires exercent un régime de terreur dans le pays ; 3500 massacres de syndicalistes, militants et militantes pour les droits humains, 5000 dirigeants et dirigeantes politique de gauche assassiné-e-s, 15 000 disparitions forcées et 4 millions de civil-e-s déplacé-e-s depuis 25 ans. Contrairement à la croyance populaire, la guérilla est responsable environ de 20 % des violations de droits humains contre au moins 70 % pour les paramilitaires. La situation n’est pas prête de s’améliorer avec l’arrivée du nouveau président, Alvaro Uribe Velez, reconnu pour sa proximité avec les groupes paramilitaires. Depuis son arrivée au pouvoir en 2002, la répression s’est intensifiée et les droits humains sont de moins en moins respectés. Après avoir complété la «démobilisation des paramilitaires» et leur avoir donné une impunité totale, Uribe a mis en place un nouveau plan d’action pour son gouvernement ; «État communautaire et sécurité démocratique». Sous la logique de «qui n’est pas avec nous est contre nous», le président a mis en place un système d’informateur, d’informatrice et de «soldats-paysans / soldates-paysannes». En plus de percevoir les civil-e-s comme des instruments de guerre, ces politiques contribuent à effriter le tissus social et à créer un climat de méfiance et de peur entre les individu-e-s.
En deuxième partie, les conférencières se sont plutôt attardé sur les liens entre cette répression et les intérêts économiques de l’État et de ceux et celles qui la dirige ou l’influence; les riches. Évidemment, comme dans la majorité des conflits, se cache de puissants intérêts économiques. En Colombie, soit on est chassé-e parce qu’on est une menace politique pour l’État, soit parce qu’on a les pieds sur une terre fertile ou des ressources naturelles. Les paramilitaires ont fait le travail sale en chassant les paysans et paysannes de leur terres collectives, puis on y a implanté des projets de cultures agro-industrielles gagnantes pour l’exportation comme l’huile de palme africaine. L’ironie du sort, une fois les «discussions» faites entre les paramilitaires et l’État colombien et la «démobilisation» terminée, le gouvernement donne aux anciens paramilitaires ces terres maintenant vacantes pour qu’ils et elles puissent se réintégrer à la société. Les conférencières ont aussi glissé un petit mot sur la complicité du gouvernement du Canada qui n’a aucun scrupule à proposer un plan de libre échange avec la Colombie malgré la situation politique.
Finalement, elles ont abordé les résistances des peuples déplacés qui essaient de revenir sur leur terre. Certaines populations chassées de leur village tentent d’instaurer des zones humanitaires où ils peuvent bâtir quelques choses de façon autonome et cesser d’être instrumentalisé-e-s par le conflit. Tout-e acteur et actrice armé-e-s, qu’il ou elle soit dans la guérilla, l’armée ou paramilitaire n’est pas bienvenu-e.
[1] Le PASC est un collectif montréalais qui travaille à créer un réseau de solidarité directe avec des organisations et communautés colombiennes en résistance pour la défense de leur territoire et le respect des droits humains. Ses principales actions tournent autour de la sensibilisation et de l’information alternative par le billet de leur site web, revues, réseau ou de conférences, par l’envoi d’accompagnateurs et accompagnatrices sur les lieux de luttes ainsi que la dénonciation par le billet de son réseau «d’action urgentes». Pour plus d’informations : http://www.pasc.ca/
[2] Des groupes de civils qui sans être dans l’armée, en ont toutes les caractéristiques
mercredi 29 juillet 2009
Ruptures Hors-Série - Printemps 2009
En mai 2009, à l'occasion du Salon du livre anarchiste, la toute nouvelle Union communiste libertaire (UCL) a sorti un numéro hors-série de la revue Ruptures. Ce numéro est dorénavant intégralement en ligne!
==
En guise d'introduction!
Comme vous le savez sans doute, les collectifs membres de la NEFAC au Québec ont amorcé un processus de refondation, visant à créer une nouvelle organisation communiste libertaire. Cette démarche, amorcée il y a un an, a porté fruit: au mois de novembre 2008, plus de 50 personnes provenant de sept villes différentes ont participé au congrès de fondation de l'Union communiste libertaire (UCL).
Les personnes présentes ont adopté une nouvelle constitution et des buts et principes. Ces documents réitèrent notre filiation au courant communiste dans l'anarchisme et aux principes organisationnels plateformistes. La constitution de l'UCL affirme également de manière prépondérante que le privé est politique et l'importance d'une éthique libertaire dans nos activités quotidiennes.
Toutefois, au-delà de l'adoption formelle de documents de base, le congrès a été précédé d'un intense travail de réflexion qui s'est notamment matérialisé dans un cahier de textes relativement élaboré. Les thèmes abordés vont d'un retour critique sur notre histoire commune à certaines questions plus pointues concernant la praxis d'une organisation révolutionnaire.
Lors du premier conseil fédéral de l'UCL, les délégué-e-s ont décidé de publier certains de ces documents de réflexion. Nous espérons que ces contributions permettront de mieux comprendre notre démarche. Après deux années de mise en veilleuse, Ruptures renaît donc de ses cendres pour vous les présenter. L'avenir nous dira si ce n'était que temporaire ou si la revue continuera d'être publiée sur une base régulière. En attendant,bonne lecture!
==
Au sommaire de ce numéro
* Réflexion sur la Plate-forme
http://www.anarkismo.net/article/13899
* Du club politique à l’organisation de masse
http://www.anarkismo.net/article/13865
* Pour un courant libertaire de masse - Quatre réflexions en marge d’une refondation
http://www.anarkismo.net/article/13829
* Féminisme et luttes de classes - Enjeux des théories de l’identité
http://www.anarkismo.net/article/13809
* La NEFAC à Québec (2001-2008) - Bilan d’une implication http://www.anarkismo.net/article/13796
==
En guise d'introduction!
Comme vous le savez sans doute, les collectifs membres de la NEFAC au Québec ont amorcé un processus de refondation, visant à créer une nouvelle organisation communiste libertaire. Cette démarche, amorcée il y a un an, a porté fruit: au mois de novembre 2008, plus de 50 personnes provenant de sept villes différentes ont participé au congrès de fondation de l'Union communiste libertaire (UCL).
Les personnes présentes ont adopté une nouvelle constitution et des buts et principes. Ces documents réitèrent notre filiation au courant communiste dans l'anarchisme et aux principes organisationnels plateformistes. La constitution de l'UCL affirme également de manière prépondérante que le privé est politique et l'importance d'une éthique libertaire dans nos activités quotidiennes.
Toutefois, au-delà de l'adoption formelle de documents de base, le congrès a été précédé d'un intense travail de réflexion qui s'est notamment matérialisé dans un cahier de textes relativement élaboré. Les thèmes abordés vont d'un retour critique sur notre histoire commune à certaines questions plus pointues concernant la praxis d'une organisation révolutionnaire.
Lors du premier conseil fédéral de l'UCL, les délégué-e-s ont décidé de publier certains de ces documents de réflexion. Nous espérons que ces contributions permettront de mieux comprendre notre démarche. Après deux années de mise en veilleuse, Ruptures renaît donc de ses cendres pour vous les présenter. L'avenir nous dira si ce n'était que temporaire ou si la revue continuera d'être publiée sur une base régulière. En attendant,bonne lecture!
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Au sommaire de ce numéro
* Réflexion sur la Plate-forme
http://www.anarkismo.net/article/13899
* Du club politique à l’organisation de masse
http://www.anarkismo.net/article/13865
* Pour un courant libertaire de masse - Quatre réflexions en marge d’une refondation
http://www.anarkismo.net/article/13829
* Féminisme et luttes de classes - Enjeux des théories de l’identité
http://www.anarkismo.net/article/13809
* La NEFAC à Québec (2001-2008) - Bilan d’une implication http://www.anarkismo.net/article/13796
Libellés :
Bilan d'activité,
Communiste libertaire,
NEFAC,
UCL
samedi 25 juillet 2009
Mise à jour des luttes syndicales
Ces temps-ci, à travers le Québec, les syndicats semblent reprendre du poil de la bête. Cela nous donne de belles luttes. Voici quelques actualités concernant ces luttes :
Via Rail Canada
Les cheminots de Via Rail de tout le Canada ont décidé débuter une grève vendredi dernier à midi. Cette grève fait suite à près de deux ans de négociations durant lesquelles la partie patronale n'a rien voulu céder. À la place de continuer à négocier avec le syndicat, Via Rail a décidé de mettre à pied quelques 2 000 employé-e-s qui n'étaient pas en grève et d'arrêter le service ferroviaire partout au pays. Les cheminots s'attendent à une grève longue vis-à-vis d'un employeur sans grand scrupule.
Bien entendu, dans les grands médias ont met toujours la faute sur les employé-e-s qui ont déclenché la grève et non sur l'employeur qui refuse de négocier pour tous les désagréments que ce conflit amène aux clients de la société d'État.
Le conflit en est actuellement à sa 2e journée.
Source 1, Source 2, Source 3, Source 4, Source 5
Journal de Montréal
Les lock-outé-e-s du Journal de Montréal ont décidé d'aller manifester dans leur (ancienne) salle de rédaction le 22 juillet dernier. Les manifestants et les manifestantes sont donc entré-e-s bruyamment, mais pacifiquement à l'intérieur du bâtiment du Journal où une poignée descabs cadre préparaient la prochaine sortie du quotidien. Les agents de sécurité engagés par la filiale de Quebecor pour protéger la bâtisse ont pu s'en donner à coeur joie en brutalisant quelques grèvistes au passage.
Le problème est que Quebecor avait auparavant obtenu (facilement, on s'en doute bien) une injonction de la Cour supérieur qui interdisait aux lock-outé-e-s de se trouver sur le terrain du tabloïde. Cela a permit aux patrons de poursuivre huit syndiqué-e-s pour outrage au tribunal. Le plus drôle dans cette histoire c'est que la partie patronale appui son geste en disant qu'elle n'avait pas le choix de posé ce geste, car celon un communiqué du Journal : "Dans une société démocratique dont un des fondements est le respect des lois, la direction du Journal n'a eu d'autre choix que d'entreprendre les recours appropriés." On met des centaines de travailleurs à la rue, on produit un journal de faible qualité servant au contrôle de la population et les intérêts de la grande industrie et après on se pose en défenseur de la démocratie. Quel culot!
Le conflit en est actuellement à sa 182e journée.
Source 1, Source 2
Starbucks
Un premier Café Starbuck's se syndique au Québec alors que les employé-e-s de la succursale St-Germain-des-Prés à Québec s'associe à l'Industrial Workers of the World (IWW - voir ici). On peut voir cette nouvelle comme étant de bonne augure étant donné que l'IWW est un syndicat de combat et que Starbuck's et ce genre de compagnies ne sont pas réputés pour leur offre de bonnes conditions de travail. Si cette syndicalisation en amène d'autres au Québec, ce sera assurément une victoire.
Source 1, Source 2
À noter aussi que des luttes ont lieu aussi en Ontario, entre autres dans les mines de la compagnie Vale Inco, à Sudbury.
Via Rail Canada
Les cheminots de Via Rail de tout le Canada ont décidé débuter une grève vendredi dernier à midi. Cette grève fait suite à près de deux ans de négociations durant lesquelles la partie patronale n'a rien voulu céder. À la place de continuer à négocier avec le syndicat, Via Rail a décidé de mettre à pied quelques 2 000 employé-e-s qui n'étaient pas en grève et d'arrêter le service ferroviaire partout au pays. Les cheminots s'attendent à une grève longue vis-à-vis d'un employeur sans grand scrupule.
Bien entendu, dans les grands médias ont met toujours la faute sur les employé-e-s qui ont déclenché la grève et non sur l'employeur qui refuse de négocier pour tous les désagréments que ce conflit amène aux clients de la société d'État.
Le conflit en est actuellement à sa 2e journée.
Source 1, Source 2, Source 3, Source 4, Source 5
Journal de Montréal
Les lock-outé-e-s du Journal de Montréal ont décidé d'aller manifester dans leur (ancienne) salle de rédaction le 22 juillet dernier. Les manifestants et les manifestantes sont donc entré-e-s bruyamment, mais pacifiquement à l'intérieur du bâtiment du Journal où une poignée de
Le problème est que Quebecor avait auparavant obtenu (facilement, on s'en doute bien) une injonction de la Cour supérieur qui interdisait aux lock-outé-e-s de se trouver sur le terrain du tabloïde. Cela a permit aux patrons de poursuivre huit syndiqué-e-s pour outrage au tribunal. Le plus drôle dans cette histoire c'est que la partie patronale appui son geste en disant qu'elle n'avait pas le choix de posé ce geste, car celon un communiqué du Journal : "Dans une société démocratique dont un des fondements est le respect des lois, la direction du Journal n'a eu d'autre choix que d'entreprendre les recours appropriés." On met des centaines de travailleurs à la rue, on produit un journal de faible qualité servant au contrôle de la population et les intérêts de la grande industrie et après on se pose en défenseur de la démocratie. Quel culot!
Le conflit en est actuellement à sa 182e journée.
Source 1, Source 2
Starbucks
Un premier Café Starbuck's se syndique au Québec alors que les employé-e-s de la succursale St-Germain-des-Prés à Québec s'associe à l'Industrial Workers of the World (IWW - voir ici). On peut voir cette nouvelle comme étant de bonne augure étant donné que l'IWW est un syndicat de combat et que Starbuck's et ce genre de compagnies ne sont pas réputés pour leur offre de bonnes conditions de travail. Si cette syndicalisation en amène d'autres au Québec, ce sera assurément une victoire.
Source 1, Source 2
À noter aussi que des luttes ont lieu aussi en Ontario, entre autres dans les mines de la compagnie Vale Inco, à Sudbury.
vendredi 10 juillet 2009
400 mises à pied à Trois-Rivières
La papetière Kruger mettra à pied 400 employé-e-s à compter du 30 octobre prochain. Encore une fois, on se rend compte qu'on coupe toujours dans les employé-e-s et jamais dans les profits des grands patrons et des actionnaires.
On vit dans un bien drôle de système où l'on peut jouer au yoyo avec le gagne-pain de centaines de personnes comme bon nous semble. Voilà comment une grande entreprise traite ses employé-e-s : peu importe le nombre d'années passées à la servir, elle se débarasse de ses salarié-e-s dès que les bénéfices risquent de diminuer.
Source
samedi 4 juillet 2009
L'Italie se fascise...
Silvio Berlusconi, le crétin qui dirige l'Italie (voir ici) vient de faire adopter une nouvelle loi restreignant énormément l'immigration. En effet, cette loi rend l'immigration clandestine illégale et la punie d'une amende d'entre 5 000 et 10 000 euros, en plus d'une expulsion immédiate. De plus, la nouvelle législation rendra obligatoire la présentation d'un permis de séjour ou d'un passeport pour déclarer la naissance d'un enfant. Les immigrants illégaux et les immigrantes illégales pourront également séjourner jusqu'à 6 mois dans les centres de rétention (sortes de prisons de l'immigration).
Cette loi est même dénoncée par le Vatican (!), preuve de sa radicalité! Beaucoup y voient, à juste titre, un retour aux lois raciales de l'époque de Mussolini.
Berlusconi et son gouvernement légalise aussi les "rondes de citoyens" : des "citoyens" pourront ainsi se porter volontaire afin de "signaler aux forces de l'ordre les événements qui peuvent mettre à mal la sécurité urbaine ou provoquer des troubles à l'ordre public." Les "rondes de citoyens" existent depuis la fin des années 90, sans nécessairement avoir de statut légal, on les appelle les chemises vertes. Petit détail comme ça, tous les membres des chemises vertes font parti de la Ligue du Nord, un parti d'extrème-droite allié du gouvernement de Berlusconi. Pour beaucoup de citoyens et de citoyennes, le rapport est facile à faire entre les chemises vertes et les chemises noires fascistes et on craint que leurs actions visent les minorités ethniques...
D'ailleurs, toute cette nouvelle législation est vue comme une concession de Berlusconi à la Ligue du Nord pour sa coopération au pouvoir.
Source 1
Source 2
jeudi 2 juillet 2009
Grève le 7 juillet à la Résidence 600 Bousquet?
Encore une fois, des travailleuses et des travailleurs font rire d'elles et d'eux par leur employeur. Au moins, celles et ceux de la Résidence 600 Bousquet ont décidé de se lever et de ne pas se laisser faire! Voici l'article de l'Express à ce sujet :
Le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (FTQ), annonce que la grève sera déclenchée à partir du 7 juillet à Résidence 600 Bousquet de Drummondville.
«Compte tenu que l’employeur a annulé les deux dernières séances de négociation pour des raisons aussi futiles que farfelues, nous sommes forcés de constater que le renouvellement de la convention collective de la quarantaine de travailleuses et travailleurs de la Résidence n’est pas une priorité pour lui. Nous avons clairement indiqué nos attentes, et nous n’avons pas obtenu de réponse satisfaisante de sa part. Nous nous voyons ainsi dans l’obligation d’intensifier nos moyens de pression, et recourir à la grève, comme le prévoit le mandat que nos membres nous ont confié le 28 mai dernier», a déclaré Jean-Pierre Ouellet, vice-président au service aux membres du SQEES-298 (FTQ).
Le Syndicat tient néanmoins à préciser qu’il compte respecter les services essentiels, tels que convenus dans une entente intervenue entre les parties le 29 juin.
«Il n’est pas question pour nous de prendre les résidants en otage et de mettre leur sécurité et leur bien-être en péril», a ajouté le vice-président.
Décision crève-coeur
Dans une lettre adressée aux résidants et à leur famille, le personnel assure que ce n’est pas de gaieté de cœur qu'il en vient à poser ce geste.
«Nous n’avons pas l’intention d’abandonner des personnes âgées qui ont besoin de nos soins. Nous sommes des personnes de cœur, nous apprécions le contact avec les aînés et nous sommes fières de nous dévouer à leur bien-être», a-t-il exprimé.
Malheureusement, les employés se disent forcés de constater que les conditions de travail offertes par l'employeur sont loin de reconnaître leur engagement dans son entreprise.
À l’heure actuelle, le salaire horaire d’une personne préposée aux bénéficiaires à la Résidence 600 Bousquet varie entre 9,00 $ et 9,68 $, c’est-à-dire le salaire minimum. Pour une travailleuse à temps partiel, cela signifie vivre sous le seuil de la pauvreté.
Si rien de bouge, la grève est donc imminente. «Nous rappelons que notre but ultime, ce n’est pas de faire la grève, c’est de signer une convention collective. Nous sommes ouverts à la discussion, reste à voir si l’employeur saisira cette occasion», a conclu M. Ouellet.
Le SQEES-298 (FTQ) représente plus de 20 000 membres partout au Québec, dont la majorité dans le secteur de la santé et des services sociaux.
Il est affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, la plus grande centrale syndicale québécoise, avec quelque 500 000 membres.
Source
Le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (FTQ), annonce que la grève sera déclenchée à partir du 7 juillet à Résidence 600 Bousquet de Drummondville.
«Compte tenu que l’employeur a annulé les deux dernières séances de négociation pour des raisons aussi futiles que farfelues, nous sommes forcés de constater que le renouvellement de la convention collective de la quarantaine de travailleuses et travailleurs de la Résidence n’est pas une priorité pour lui. Nous avons clairement indiqué nos attentes, et nous n’avons pas obtenu de réponse satisfaisante de sa part. Nous nous voyons ainsi dans l’obligation d’intensifier nos moyens de pression, et recourir à la grève, comme le prévoit le mandat que nos membres nous ont confié le 28 mai dernier», a déclaré Jean-Pierre Ouellet, vice-président au service aux membres du SQEES-298 (FTQ).
Le Syndicat tient néanmoins à préciser qu’il compte respecter les services essentiels, tels que convenus dans une entente intervenue entre les parties le 29 juin.
«Il n’est pas question pour nous de prendre les résidants en otage et de mettre leur sécurité et leur bien-être en péril», a ajouté le vice-président.
Décision crève-coeur
Dans une lettre adressée aux résidants et à leur famille, le personnel assure que ce n’est pas de gaieté de cœur qu'il en vient à poser ce geste.
«Nous n’avons pas l’intention d’abandonner des personnes âgées qui ont besoin de nos soins. Nous sommes des personnes de cœur, nous apprécions le contact avec les aînés et nous sommes fières de nous dévouer à leur bien-être», a-t-il exprimé.
Malheureusement, les employés se disent forcés de constater que les conditions de travail offertes par l'employeur sont loin de reconnaître leur engagement dans son entreprise.
À l’heure actuelle, le salaire horaire d’une personne préposée aux bénéficiaires à la Résidence 600 Bousquet varie entre 9,00 $ et 9,68 $, c’est-à-dire le salaire minimum. Pour une travailleuse à temps partiel, cela signifie vivre sous le seuil de la pauvreté.
Si rien de bouge, la grève est donc imminente. «Nous rappelons que notre but ultime, ce n’est pas de faire la grève, c’est de signer une convention collective. Nous sommes ouverts à la discussion, reste à voir si l’employeur saisira cette occasion», a conclu M. Ouellet.
Le SQEES-298 (FTQ) représente plus de 20 000 membres partout au Québec, dont la majorité dans le secteur de la santé et des services sociaux.
Il est affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, la plus grande centrale syndicale québécoise, avec quelque 500 000 membres.
Source
mardi 23 juin 2009
Nouvelle campagne d'affichage
Le Collectif La Barricade débute une nouvelle campagne d'affichage en rapport avec la crise économique qui nous secoue actuellement. En effet nous croyons que ce n'est pas à nous, les travailleuses et les travailleurs de payer pour la crise dont les patrons et les banquiers sont les uniques responsables. Cependant, la réalité est toute autre et c'est encore nous qui devons payer pour les erreurs des "grands de ce monde" que ce soit en perdant notre emploi ou en réduisant nos salaire et nos avantages sociaux. Il est temps que ça cesse. Vous verrez probablement la bande dessinée que nous avons préparé affichée dans vos rues et recevrez peut-être un tract avec le texte suivant :
Force est de constater que la crise économique actuelle n’est pas vraiment différente des précédentes. Cela s’explique rationnellement par le fait que le système capitaliste et ses représentants, les patrons, ont besoin de ces crises afin d’assainir l’économie. Assainir l’économie pour les patrons, c’est recommencer le cycle de la croissance économique, de sorte qu’ils puissent atteindre un degré d’exploitation toujours plus haut sur le dos des travailleurs-euses. Les capitalistes nous volent. Un ouvrier qui a tout ce qu’il a de plus normal peut gagner 16 dollars de l’heure, alors qu’il produit pour, par exemple, 100 dollars de marchandises dans la même heure. N’est-ce pas du vol?
Les patrons-nes profitent de la crise pour mettre à genoux la classe ouvrière. Soit on fait des mises à pied, soit on ferme complètement une usine ou soit on sape dans les conditions de travail des ouvriers-ères (salaires, précarisation, fond de pension, etc.). Cependant, il y a une chose tenue sous silence actuellement. Les patrons, les capitalistes devrait-on dire, eux ne souffrent nullement de la crise. Pourquoi 500 travailleurs-euses perdent du jour au lendemain leur emploi alors que leur patron-ne vient tout juste de s’acheter sa troisième maison dans le sud? N’est-ce pas les patrons et les actionnaires qui ont la responsabilité du risque dans les investissements?
Il faudrait peut-être se rendre compte que si une usine ferme, ce n’est pas parce que le ou la patron-ne n’a plus d’argent pour la faire marcher, mais bien que c’est plus payant pour lui ou elle de cesser la production. De plus, les crises du capitalisme sont causées directement par la classe capitaliste, c’est-à-dire la haute finance, les patrons-nes et leurs représentants-tes au parlement. C’est leur crise et ils et elles ont le pouvoir de nous la faire payer! En effet, l’État injecte dans les entreprises privées des milliards de dollars, pour supposément les sauver, qui viennent directement des impôts et taxes payés par les travailleurs-euses.
Les patrons-nes font des mises à pied. Pourquoi ne mettons nous pas à pied une fois pour toutes les patrons-nes? C’est la classe ouvrière qui produit toutes les marchandises qui se retrouvent sur les marchés. Nous pouvons nous passer des parasites qui s’enrichissent sur notre dos.
Ouvriers et ouvrières, ne comptons que sur nos propres moyens!
Force est de constater que la crise économique actuelle n’est pas vraiment différente des précédentes. Cela s’explique rationnellement par le fait que le système capitaliste et ses représentants, les patrons, ont besoin de ces crises afin d’assainir l’économie. Assainir l’économie pour les patrons, c’est recommencer le cycle de la croissance économique, de sorte qu’ils puissent atteindre un degré d’exploitation toujours plus haut sur le dos des travailleurs-euses. Les capitalistes nous volent. Un ouvrier qui a tout ce qu’il a de plus normal peut gagner 16 dollars de l’heure, alors qu’il produit pour, par exemple, 100 dollars de marchandises dans la même heure. N’est-ce pas du vol?
Les patrons-nes profitent de la crise pour mettre à genoux la classe ouvrière. Soit on fait des mises à pied, soit on ferme complètement une usine ou soit on sape dans les conditions de travail des ouvriers-ères (salaires, précarisation, fond de pension, etc.). Cependant, il y a une chose tenue sous silence actuellement. Les patrons, les capitalistes devrait-on dire, eux ne souffrent nullement de la crise. Pourquoi 500 travailleurs-euses perdent du jour au lendemain leur emploi alors que leur patron-ne vient tout juste de s’acheter sa troisième maison dans le sud? N’est-ce pas les patrons et les actionnaires qui ont la responsabilité du risque dans les investissements?
Il faudrait peut-être se rendre compte que si une usine ferme, ce n’est pas parce que le ou la patron-ne n’a plus d’argent pour la faire marcher, mais bien que c’est plus payant pour lui ou elle de cesser la production. De plus, les crises du capitalisme sont causées directement par la classe capitaliste, c’est-à-dire la haute finance, les patrons-nes et leurs représentants-tes au parlement. C’est leur crise et ils et elles ont le pouvoir de nous la faire payer! En effet, l’État injecte dans les entreprises privées des milliards de dollars, pour supposément les sauver, qui viennent directement des impôts et taxes payés par les travailleurs-euses.
Les patrons-nes font des mises à pied. Pourquoi ne mettons nous pas à pied une fois pour toutes les patrons-nes? C’est la classe ouvrière qui produit toutes les marchandises qui se retrouvent sur les marchés. Nous pouvons nous passer des parasites qui s’enrichissent sur notre dos.
Ouvriers et ouvrières, ne comptons que sur nos propres moyens!
Libellés :
Crise économique,
Pertes d'emplois,
Précarité
vendredi 12 juin 2009
Médias et bourgeoisie drummondvilloise...
Je suis vraiment écœuré d'ouvrir les journaux locaux et de toujours voir des articles sur le Chambre de commerce et d'industrie de Drummond (CCID), du Réseau industriel Drummond (RID), de la Société de Développement économique de Drummondville (SDED) et de tous leurs dérivés et autres regroupement de la bourgeoisie d'affaires drummondvilloise. L'espace médiatique occupé par ces gens d'affaires est énorme, à croire qu'ils forment plus de 80% de la population de la ville, alors que cette clique "d'entrepreneurs" ne sont en fait que le regroupement de ceux qui nous exploitent à chaque jour et qui font leur argent sur notre dos : chefs d'entreprise, propriétaires d'immeuble à logement, politiciens, politiciennes et autres crosseurs...
Par exemple, le premier article de l'Express du 10 juin porte sur la fusion entre la CCID et le RID. J'aimerais bien savoir ce que ça va changer à notre vie qu'un groupe de pression composé de patrons et de patronnes fusionne avec un autre groupe du même style. En quoi est-ce que ça nous touche? En quoi est-ce si important pour être le premier article du journal?
Par la suite vient une chronique hebdomadaire en page 40 s'intitulant La bande à Bonneau et dans laquelle, à chaque semaine, dans laquelle on retrouve de nombreuses mauvaises blagues sur des histoires de pêche et de golf et des potins sur la "High" de Drummondville. Par exemple on peut citer cette semaine quelques noms qu'on y retrouve et qui sont des habitués de cette chronique : Yolande Brûlé (Propriétaire du restaurant Cora Déjeuner de Drummondville), André Roy (Fils de l'ex-proprio du Roy Jucep), Pierre Bellavance (Président de Re/Max Drummondville), André Komlosy (Ex-candidat Conservateur aux élections fédérales, membres de nombreux conseils d'administration), Bertrand Dionne (Propriétaire de Construction Bertrand Dionne), Martin Dupont (Directeur général de la SDED), Roland Janelle (Directeur général du Centre Culturel de Drummondville) et de nombreux autres...
Et je ne vous fait pas part des nombreux articles sur les partis politiques et leur souper bénéfices, des publicités et des autres trucs que la bourgeoisie locale utilise afin de faire parler d'elle. Cependant, je ne peux passer sous silence ce qui est apparu cette semaine sur le site de L'Express. En effet, avait lieu cette semaine le tournoi de golf de la CCID. Ainsi, nous avons eu droit à un reportage photo (!) de l'événement sur internet qui comprenait pas une, pas deux, pas trois, pas quatre, mais bien 5 pages! 5 pages de photos où l'on peut voir tous nos gens d'affaires préférés exhiber leur set de golf de l'année et leu polo acheté spécialement pour l'occasion! Quelle chance! (À voir absolument ici, ici, ici, ici et ici)
Mais j'aimerais bien savoir ce qu'en a à foutre la population locale qui est formé d'environ 65 000 personnes et non des même 300 propriétaires d'entreprises que l'on voit à chaque semaine dans le journal. Qu'est-ce que la personne qui vient de se faire mettre à pied en a à foutre de voir son ancien patron joué au golf? Qu'est-ce que l'ouvrière qui se fait chier 40h/semaine pour pouvoir payer son loyer en a à foutre de voir sa patronne exhibé son tout nouveau sac de golf, que de toute façon elle n'aura jamais les moyens de s'offrir? La réponse est facile : RIEN! Alors la question se pose : pourquoi revoit-on ces mêmes bourgeois et ces même bourgeoises à chaque semaine dans les médias? Sans oublier la publicité qui est fait à son club école : le Collège St-Bernard...
Par exemple, le premier article de l'Express du 10 juin porte sur la fusion entre la CCID et le RID. J'aimerais bien savoir ce que ça va changer à notre vie qu'un groupe de pression composé de patrons et de patronnes fusionne avec un autre groupe du même style. En quoi est-ce que ça nous touche? En quoi est-ce si important pour être le premier article du journal?
Par la suite vient une chronique hebdomadaire en page 40 s'intitulant La bande à Bonneau et dans laquelle, à chaque semaine, dans laquelle on retrouve de nombreuses mauvaises blagues sur des histoires de pêche et de golf et des potins sur la "High" de Drummondville. Par exemple on peut citer cette semaine quelques noms qu'on y retrouve et qui sont des habitués de cette chronique : Yolande Brûlé (Propriétaire du restaurant Cora Déjeuner de Drummondville), André Roy (Fils de l'ex-proprio du Roy Jucep), Pierre Bellavance (Président de Re/Max Drummondville), André Komlosy (Ex-candidat Conservateur aux élections fédérales, membres de nombreux conseils d'administration), Bertrand Dionne (Propriétaire de Construction Bertrand Dionne), Martin Dupont (Directeur général de la SDED), Roland Janelle (Directeur général du Centre Culturel de Drummondville) et de nombreux autres...
Et je ne vous fait pas part des nombreux articles sur les partis politiques et leur souper bénéfices, des publicités et des autres trucs que la bourgeoisie locale utilise afin de faire parler d'elle. Cependant, je ne peux passer sous silence ce qui est apparu cette semaine sur le site de L'Express. En effet, avait lieu cette semaine le tournoi de golf de la CCID. Ainsi, nous avons eu droit à un reportage photo (!) de l'événement sur internet qui comprenait pas une, pas deux, pas trois, pas quatre, mais bien 5 pages! 5 pages de photos où l'on peut voir tous nos gens d'affaires préférés exhiber leur set de golf de l'année et leu polo acheté spécialement pour l'occasion! Quelle chance! (À voir absolument ici, ici, ici, ici et ici)
Mais j'aimerais bien savoir ce qu'en a à foutre la population locale qui est formé d'environ 65 000 personnes et non des même 300 propriétaires d'entreprises que l'on voit à chaque semaine dans le journal. Qu'est-ce que la personne qui vient de se faire mettre à pied en a à foutre de voir son ancien patron joué au golf? Qu'est-ce que l'ouvrière qui se fait chier 40h/semaine pour pouvoir payer son loyer en a à foutre de voir sa patronne exhibé son tout nouveau sac de golf, que de toute façon elle n'aura jamais les moyens de s'offrir? La réponse est facile : RIEN! Alors la question se pose : pourquoi revoit-on ces mêmes bourgeois et ces même bourgeoises à chaque semaine dans les médias? Sans oublier la publicité qui est fait à son club école : le Collège St-Bernard...
mardi 9 juin 2009
Sur le conflit au Journal de Montréal
En surfant un peu sur RueFrontenac, le site web des employé-e-s en lock-out du Journal de Montréal, j'ai découvert ce très bon lien vers une page expliquant le conflit en 13 questions et réponses :
Parce que notre employeur a décidé de négocier sur la place publique en utilisant notre ancien journal comme babillard patronal, nous nous trouvons un peu dans l’obligation de répondre aux questions soulevées par leurs déclarations publiques. Bien coudonc, puisque nous sommes apparemment condamnés à laver notre linge sale devant tout le monde, voici nos réponses aux questions qui nous reviennent le plus souvent.
1. Qu’est-ce que vous demande Quebecor ?
La direction du Journal de Montréal a communiqué son cahier de charge à notre comité de négociation le 22 octobre dernier. Les demandes sont gigantesques et vont même au-delà de ce que Quebecor avait réclamé comme concessions à ses employés du Journal de Québec avant le début de leur négociation, ce qui a mené à un lock-out de 16 mois.
En tout, il s’agit de 233 demandes que vous pouvez consulter ici.
Notre demande de conciliation n’a malheureusement pas permis de réellement faire bouger notre employeur et ses demandes sont restées à peu près les mêmes depuis octobre.
2. Qu’est-ce que demande le syndicat ?
Le syndicat demande simplement la tenue d’une véritable négociation.
Nous souhaitons avoir l’occasion de tenir une véritable discussion avec nos patrons sur l’avenir du Journal de Montréal. De pouvoir apporter des pistes de solution qui permettraient à Quebecor de maintenir les importantes marges de profit que le Journal a générées au fil des ans, tout en protégeant au maximum nos emplois et nos conditions de travail.
On demande à une entreprise profitable de garder ses employés plutôt que de recourir à la sous-traitance et d’envoyer leurs jobs en Ontario.
Nous souhaitons aussi avoir l’occasion de faire le saut à l’ère numérique dans les meilleures conditions possible, afin que la qualité de l’information et l’identité du Journal soient maintenues.
Et enfin, dans un monde parfait, cette négociation permettrait également d’assainir notre climat de travail. Les travaux du professeur Marc-François Bernier, de l’Université d’Ottawa, sur le malaise que vivent les travailleurs de l’information de Quebecor sont assez révélateurs.
Lire la suite
Parce que notre employeur a décidé de négocier sur la place publique en utilisant notre ancien journal comme babillard patronal, nous nous trouvons un peu dans l’obligation de répondre aux questions soulevées par leurs déclarations publiques. Bien coudonc, puisque nous sommes apparemment condamnés à laver notre linge sale devant tout le monde, voici nos réponses aux questions qui nous reviennent le plus souvent.
1. Qu’est-ce que vous demande Quebecor ?
La direction du Journal de Montréal a communiqué son cahier de charge à notre comité de négociation le 22 octobre dernier. Les demandes sont gigantesques et vont même au-delà de ce que Quebecor avait réclamé comme concessions à ses employés du Journal de Québec avant le début de leur négociation, ce qui a mené à un lock-out de 16 mois.
En tout, il s’agit de 233 demandes que vous pouvez consulter ici.
Notre demande de conciliation n’a malheureusement pas permis de réellement faire bouger notre employeur et ses demandes sont restées à peu près les mêmes depuis octobre.
2. Qu’est-ce que demande le syndicat ?
Le syndicat demande simplement la tenue d’une véritable négociation.
Nous souhaitons avoir l’occasion de tenir une véritable discussion avec nos patrons sur l’avenir du Journal de Montréal. De pouvoir apporter des pistes de solution qui permettraient à Quebecor de maintenir les importantes marges de profit que le Journal a générées au fil des ans, tout en protégeant au maximum nos emplois et nos conditions de travail.
On demande à une entreprise profitable de garder ses employés plutôt que de recourir à la sous-traitance et d’envoyer leurs jobs en Ontario.
Nous souhaitons aussi avoir l’occasion de faire le saut à l’ère numérique dans les meilleures conditions possible, afin que la qualité de l’information et l’identité du Journal soient maintenues.
Et enfin, dans un monde parfait, cette négociation permettrait également d’assainir notre climat de travail. Les travaux du professeur Marc-François Bernier, de l’Université d’Ottawa, sur le malaise que vivent les travailleurs de l’information de Quebecor sont assez révélateurs.
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vendredi 5 juin 2009
Les salarié-e-s du 600 Bousquet sortent dans la rue!
Voici un article de L'Express sur les travailleurs et les travailleuses sous-payé-e-s de la Résidence 600 Bousquet actuellement en moyen de pression. Solidairement :
Les travailleurs de la Résidence 600 Bousquet, membres du Syndicat québécois des employées et employés de service (FTQ), ont brandi les piquets de grève pour une première fois, jeudi avant-midi. Les grévistes souhaitent notamment obtenir une augmentation de salaire de l'ordre de 13 % sur trois ans alors que les responsables de la résidence veulent se donner cinq ans pour en arriver au même résultat.
Pour Pierrette Gauthier, infirmière auxiliaire, il faut que les employeurs soient prêts à augmenter le salaire.
«J'ai travaillé à l'hôpital Sainte-Croix pendant 33 ans et j'étais payée 24 $ de l'heure. Je suis à la Résidence 600 Bousquet depuis neuf mois et je reçois 12,10 $ de l'heure», a-t-elle déploré.
L'une de ses collègues, Louise Houle, qui est préposée aux bénéficiaires, abonde dans le même sens.
«Je travaille à cet endroit depuis cinq ans et je pense que nous devons être mieux payés. La fille qui lave la vaisselle a le même salaire qu'un préposé aux bénéficiaires. On devrait avoir au moins 2 $ de plus de l'heure et pouvoir renégocier chaque année par la suite», a-t-elle partagé.
Diane Lambert, présidente du syndicat, a précisé que les employés souhaitent obtenir 13 % de plus sur une période de trois ans à raison de 4 %, 4 % et 5 % alors que l'employeur, actuellement, est prêt à offrir le même pourcentage, mais à raison de 2 %, 2 %, 3 %, 3 % et 3 %, soit sur cinq ans.
Quelques moyens de pression avaient été utilisés à l'intérieur du bâtiment au cours des dernières semaines, entre autres, le port d'un chandail sur lequel est écrite la phrase «Aie boss! Pour la vraie reconnaissance de notre travail!» et des macarons affichant le même slogan.
Le conseiller syndical, Sylvain Desrochers, a indiqué que d'autres moyens de pression pourraient être utilisés si les deux parties n'arrivaient pas à une entente.
«Nous avions prévu de sortir ainsi dans la rue. C'était une autre étape. Et il y en aura éventuellement d'autres», a-t-il assuré.
Rappelons qu'à l'heure actuelle, le salaire horaire moyen d'un préposé aux bénéficiaires à la Résidence Bousquet oscille entre 9 $ et 9,68 $.
Source
Les travailleurs de la Résidence 600 Bousquet, membres du Syndicat québécois des employées et employés de service (FTQ), ont brandi les piquets de grève pour une première fois, jeudi avant-midi. Les grévistes souhaitent notamment obtenir une augmentation de salaire de l'ordre de 13 % sur trois ans alors que les responsables de la résidence veulent se donner cinq ans pour en arriver au même résultat.
Pour Pierrette Gauthier, infirmière auxiliaire, il faut que les employeurs soient prêts à augmenter le salaire.
«J'ai travaillé à l'hôpital Sainte-Croix pendant 33 ans et j'étais payée 24 $ de l'heure. Je suis à la Résidence 600 Bousquet depuis neuf mois et je reçois 12,10 $ de l'heure», a-t-elle déploré.
L'une de ses collègues, Louise Houle, qui est préposée aux bénéficiaires, abonde dans le même sens.
«Je travaille à cet endroit depuis cinq ans et je pense que nous devons être mieux payés. La fille qui lave la vaisselle a le même salaire qu'un préposé aux bénéficiaires. On devrait avoir au moins 2 $ de plus de l'heure et pouvoir renégocier chaque année par la suite», a-t-elle partagé.
Diane Lambert, présidente du syndicat, a précisé que les employés souhaitent obtenir 13 % de plus sur une période de trois ans à raison de 4 %, 4 % et 5 % alors que l'employeur, actuellement, est prêt à offrir le même pourcentage, mais à raison de 2 %, 2 %, 3 %, 3 % et 3 %, soit sur cinq ans.
Quelques moyens de pression avaient été utilisés à l'intérieur du bâtiment au cours des dernières semaines, entre autres, le port d'un chandail sur lequel est écrite la phrase «Aie boss! Pour la vraie reconnaissance de notre travail!» et des macarons affichant le même slogan.
Le conseiller syndical, Sylvain Desrochers, a indiqué que d'autres moyens de pression pourraient être utilisés si les deux parties n'arrivaient pas à une entente.
«Nous avions prévu de sortir ainsi dans la rue. C'était une autre étape. Et il y en aura éventuellement d'autres», a-t-il assuré.
Rappelons qu'à l'heure actuelle, le salaire horaire moyen d'un préposé aux bénéficiaires à la Résidence Bousquet oscille entre 9 $ et 9,68 $.
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