jeudi 2 juillet 2009

Grève le 7 juillet à la Résidence 600 Bousquet?

Encore une fois, des travailleuses et des travailleurs font rire d'elles et d'eux par leur employeur. Au moins, celles et ceux de la Résidence 600 Bousquet ont décidé de se lever et de ne pas se laisser faire! Voici l'article de l'Express à ce sujet :

Le Syndicat québécois des employées et employés de service, section locale 298 (FTQ), annonce que la grève sera déclenchée à partir du 7 juillet à Résidence 600 Bousquet de Drummondville.

«Compte tenu que l’employeur a annulé les deux dernières séances de négociation pour des raisons aussi futiles que farfelues, nous sommes forcés de constater que le renouvellement de la convention collective de la quarantaine de travailleuses et travailleurs de la Résidence n’est pas une priorité pour lui. Nous avons clairement indiqué nos attentes, et nous n’avons pas obtenu de réponse satisfaisante de sa part. Nous nous voyons ainsi dans l’obligation d’intensifier nos moyens de pression, et recourir à la grève, comme le prévoit le mandat que nos membres nous ont confié le 28 mai dernier», a déclaré Jean-Pierre Ouellet, vice-président au service aux membres du SQEES-298 (FTQ).

Le Syndicat tient néanmoins à préciser qu’il compte respecter les services essentiels, tels que convenus dans une entente intervenue entre les parties le 29 juin.

«Il n’est pas question pour nous de prendre les résidants en otage et de mettre leur sécurité et leur bien-être en péril», a ajouté le vice-président.

Décision crève-coeur

Dans une lettre adressée aux résidants et à leur famille, le personnel assure que ce n’est pas de gaieté de cœur qu'il en vient à poser ce geste.

«Nous n’avons pas l’intention d’abandonner des personnes âgées qui ont besoin de nos soins. Nous sommes des personnes de cœur, nous apprécions le contact avec les aînés et nous sommes fières de nous dévouer à leur bien-être», a-t-il exprimé.

Malheureusement, les employés se disent forcés de constater que les conditions de travail offertes par l'employeur sont loin de reconnaître leur engagement dans son entreprise.

À l’heure actuelle, le salaire horaire d’une personne préposée aux bénéficiaires à la Résidence 600 Bousquet varie entre 9,00 $ et 9,68 $, c’est-à-dire le salaire minimum. Pour une travailleuse à temps partiel, cela signifie vivre sous le seuil de la pauvreté.

Si rien de bouge, la grève est donc imminente. «Nous rappelons que notre but ultime, ce n’est pas de faire la grève, c’est de signer une convention collective. Nous sommes ouverts à la discussion, reste à voir si l’employeur saisira cette occasion», a conclu M. Ouellet.

Le SQEES-298 (FTQ) représente plus de 20 000 membres partout au Québec, dont la majorité dans le secteur de la santé et des services sociaux.

Il est affilié à la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, la plus grande centrale syndicale québécoise, avec quelque 500 000 membres.

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