Bluberi procède à 52 mises à pied
L'entreprise est en restructuration
par Lise Tremblay
La compagnie Bluberi a procédé cette semaine à 52 mises à pied temporaires. Malgré tous les efforts investis au cours des derniers mois pour protéger les emplois, Bluberi doit réduire temporairement ses coûts de main-d'œuvre afin d'assurer la pérennité de l'entreprise.
«En cette période marquée par l'incertitude sur les marchés mondiaux, nous devons faire preuve de rigueur et de prudence pour nous démarquer dans une industrie extrêmement compétitive et nous adapter aux conditions nouvelles», a précisé Gérald Duhamel. « Déjà, l'industrie du jeu a souffert de la crise mondiale. Ce n’est pas une décision facile, mais nous devions agir pour assurer l'avenir.»
Bluberi est la deuxième entreprise de propriété québécoise en importance dans le domaine du développement de jeux et la plus importante firme de la nouvelle économie à Drummondville. Même après ces coupures temporaires, elle continuera à employer plus de 200 personnes, pour la plupart des jeunes de la région. Il s'agit d'emplois de haut niveau, dans un secteur de pointe. Plus de 90 % du chiffre d’affaires de l’entreprise provient de l’international.«Dans une période difficile comme celle que nous traversons présentement, les entreprises comme la nôtre, surtout celles situées hors des grands centres, ont besoin plus que jamais du soutien des partenaires gouvernementaux. Toutes les études démontrent que le potentiel de croissance future est significatif. Nous travaillerons avec les instances gouvernementales à tous les paliers pour passer à travers la tempête économique et maintenir des emplois de qualité dans notre région», a conclu M. Duhamel.
Bluberi a été fondée en 1994 à Drummondville, où elle a son siège social et où elle compte plus de 200 employés. L’entreprise est un chef de file du développement de jeux et de logiciels pour les casinos.
via http://www.journalexpress.ca/article-282202-Bluberi-procede-a-52-mises-a-pied.html
mercredi 10 décembre 2008
52 nouvelles mises à pied...
Encore une fois, une compagnie préfère couper dans ses employé-e-s plutôt que dans ses profits. Le capitalisme étant ce qu'il est, ce sont ces derniers qui sont les plus importants et on se fout des travailleurs et des travailleuses. Ce sont les investisseurs qui décident... (Soupir)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire